La Flûte italienne
Chapelle historique du Bon-Pasteur 100, rue Sherbrooke E, Montréal, Québec, CanadaFrancis Colpron en sonate
Francis Colpron en sonate
Friedrich Hartmann Graf
Sonate à 2, trio, quatuors et quintette
L'ensemble comprendra pour l'occasion 7 instrumentistes
Concert animé par Marc-André Coallier
Oeuvres concertantes de Bach et de Telemann
L'ensemble comprendra pour l'occasion 10 instrumentistes
Œuvres de Rore, Pandolfi Mealli, Uccellini et Gesualdo
L'ensemble comprendra pour l'occasion 5 instrumentistes
Alfredo Bernardini, hautboïste invité
L'ensemble comprendra pour l'occasion 5 instrumentistes
Bach : cantates BWV 67, 102, 117 et 123
3 solistes, choeur et orchestre
Voici deux concerts en un! Suzie LeBlanc nous convie en effet à deux soirées de musique au XVIIIe siècle. Dans un salon parisien, nous pourrons entendre notamment la dramatique cantate Orphée de Clérambault, puis nous nous déplacerons en Écosse pour constater combien les musiques populaires de cette verte contrée ont fasciné les musiciens étrangers qui, de Geminiani à Haydn, ont séjourné dans les îles Britanniques.
Bach a composé sa musique de chambre alors qu’il était au service du prince Léopold à Coethen autour de 1720. Il l’a confiée au violon, à la flûte, à la viole et au violoncelle, mais, à côté de ses sonates avec basse continue, il a été le premier à donner un rôle concertant au clavecin, instrument dont il était un exceptionnel virtuose. Chaque membre des Boréades sera soliste à son tour dans diverses sonates plus expressives et originales les unes que les autres, et tous quatre uniront leurs forces dans l’incomparable Sonate en trio de l’Offrande musicale, qui, elle, date de 1747.
Lui-même virtuose de l’instrument, Jean-Philippe Rameau laisse pour le clavecin une œuvre peu abondante mais de première importance. En 1741, il publie des pièces réunies « en concerts » et où l’instrument est accompagné par une flûte ou un violon et une viole de gambe – forme qui est l’ancêtre du trio avec piano de l’ère classique. Écrites pour le cercle privé de M. de La Pouplinière, la plupart d’entre elles se présentent comme des portraits d’amis, de protecteurs et de connaissances des deux sexes. Y règne un tour piquant et sensible qui range ces chefs-d’œuvre parmi les productions les plus appréciées de Rameau.
On ne connait pas la destination des quatre Messes brèves, ou Messes luthériennes, que Bach compose entre 1737 et 1748 environ. Selon l’usage, elles ne comprennent que le Kyrie et le Gloria, celui-ci divisé en cinq mouvements. Parce que Bach y reprend, les adaptant à la langue latine, des arias et des chœurs de cantates antérieures, certains les ont regardées de haut, oubliant que la monumentale Messe en si est elle aussi une « parodie »… Quoi qu’il en soit, voici une occasion en or de découvrir ces œuvres magnifiques trop rarement entendues.
Détails à venir!
Le testament musical de Carl Philipp Emanuel Bach
Avec le quatuor Bozzini
Avec le chœur Saint-Laurent sous la direction de Philippe Bourque
Avec Marie-Eve Munger, soprano
Nul n’ignore aujourd’hui le génie étonnamment précoce de Mozart. Enfant, il écrit sonates et symphonies, et déjà il est irrésistiblement attiré par l’opéra. Dès que s’en présente l’occasion, il compose des œuvres scéniques, touchant à l’opéra bouffe dans La Finta semplice, au singspiel dans Bastien und Bastienne ainsi qu’à l’opera seria sur des sujets tirés de l’Antiquité, le grand genre par excellence, avec Ascanio in Alba, Lucio Silla ou Mitridate, re di Ponto. Partout, il montre une étonnante connaissance du bel canto et une palette expressive unique, qu’il enrobe dans des orchestrations somptueuses.
On ne connait pas la destination des quatre Messes brèves, ou Messes luthériennes, que Bach compose entre 1737 et 1748 environ. Selon l’usage, elles ne comprennent que le Kyrie et le Gloria, celui-ci divisé en cinq mouvements. Parce que Bach y reprend, les adaptant à la langue latine, des arias et des chœurs de cantates antérieures, certains les ont regardées de haut, oubliant que la monumentale Messe en si est elle aussi un « collage »… Quoi qu’il en soit, voici une occasion en or de découvrir ces œuvres magnifiques trop rarement entendues.
ANNULÉ
La flûte traversière jouit au XVIIIe siècle d’une grande popularité, associée à son caractère intime et sensible. D’aucuns critiquent son manque de justesse et ses inégalités sonores, mais les compositeurs savent habilement tirer partie de ces « défauts »… Sa facture évolue sans cesse cependant, et on la munit de clés vers le milieu du siècle pour augmenter le volume et la clarté de ses notes graves, ce qui lui permettra de mieux tirer son épingle du jeu lorsqu’accompagnée. Les œuvres les plus ambitieuses qui lui sont alors réservées restent sans contredit les six Duos à deux flûtes sans basse de Wilhelm Friedemann Bach, étonnants par leur complexité et leur expression farouche, déjà romantique.
En plus de sa propre gloire, Louis XIV eut trois passions : les femmes, les bâtiments et la musique. Au cours des quelque vingt-cinq dernières années de son interminable règne, les deux premières pâlirent, l’une à cause de l’esprit de dévotion imposé à la Cour par Mme de Maintenon, son épouse morganatique, l’autre à cause des importantes difficultés économiques qui affligeaient le royaume. La musique, qu’il a étudiée dans sa jeunesse, le réconforte cependant jusqu’à ses derniers jours. Il aime ses musiciens, s’entretient volontiers avec eux et les choisit avec soin : Couperin écrit pour lui ses Concerts royaux, Marais est son violiste préféré et il encourage Élisabeth Jacquet, enfant prodige, dès ses premières compositions…
Bach, Rameau et quelques autres compositeurs « baroques » accompagnent cette somptueuse mise en scène du récit de l’expédition qui a mené Samuel Lalande-Markon et son partenaire David Désilets de […]
Après la riche période dite « élisabéthaine », qui se poursuit assez avant dans le XVIIe siècle, les formes, genres et usages italiens et français font leur entrée dans la […]
Les anniversaires offrent de magnifiques prétextes à concerts! En 2023, nous commémorerons celui de la mort, en 1773, de Johann Joachim Quantz. Son œuvre, essentiellement dévolue à la flûte traversière, […]
Comment les danses de couple ont-elles évoluées depuis leur origine connue au Quattrocento jusqu’aux bouillonnantes Années folles ? Et peut-on y voir le reflet des changements des rapports entre homme […]