Peu de personne savent ma passion pour le jeu d’échecs.  Dernièrement je m’y suis remis intensément et je vais  dès le vendredi 11 novembre me mettre à la compétition en participant au  tournoi du vendredi du club d’échecs de Montréal.  Lors de mon séjour en Islande en septembre dernier j’ai pu visiter l’endroit où fut enterré Bobby Fisher, légende échiquéenne.

En décembre 2004, devant l’émoi international causé par sa détention au Japon, Bobby Fischer demanda l’asile politique à l’Islande, lieu de la conquête de son titre de champion du monde. Il obtint la citoyenneté islandaise le 22 février 2005 et put rejoindre ce pays le 24 mars.  Il y séjourna jusqu’à sa mort.

Par principe, suivant les enseignements de l’Église universelle de Dieu, Fischer refusait de prendre des médicaments. Lorsque ses problèmes urinaires commencèrent à être douloureux, en octobre 2007, il refusa de suivre une dialyse pour nettoyer son sang. Il mourut à 64 ans en Islande le 17 janvier 2008 des suites d’une défaillance rénale (il y a 64 cases au jeu d’échecs). À sa mort, l’ancien champion du monde Garry Kasparov déclara que « Fischer peut tout simplement être considéré comme le fondateur des échecs professionnels et sa domination, bien que de très courte durée, a fait de lui le plus grand de tous les temps».  Il fut enterré au cimetière de la petite église Laugardealakirkja de Selfoss.

À ma grande surprise j’ai aussi appris l’origine du  mot geyser   Le terme geyser provient du nom du plus célèbre geyser d’Islande, nommé Geysir, situé à Haukadalur, dans le cercle d’or au sud de l’île. C’est en fin de compte peu surprenant, l’Islande est une île volcanique des plus surprenantes.  L’intensité des forces en jeu m’a  estomaqué comme quoi il est étonnant comment les choses se ressemblent.  Fisher et geyser même intensité…